Valdevy : Un scandale révélé, les locataires trahis !
Un récent rapport accablant de l’Ancols (équivalent de la Cour des Comptes pour le logement social) révèle des dysfonctionnements graves chez Valdevy, mettant directement en danger la sécurité et la santé des locataires de Gentilly.
Ce rapport explosif pointe 21 irrégularités légales et formule 14 recommandations majeures, une situation sans précédent qui exige une réaction immédiate.
Voici quelques faits particulièrement choquants relevés par l’Ancols :
- Tolérance inadmissible envers des activités dangereuses, comme la mécanique sauvage dans les parkings, augmentant gravement les risques d’incendie.
- Négligence généralisée des diagnostics amiante, exposant directement les locataires à des matériaux dangereux pour leur santé.
- Utilisation opaque des subventions publiques avec dépassement injustifié des loyers plafonnés.
- Comptabilité douteuse, avec des écritures financières falsifiées ou sous-évaluées.
- Attributions irrégulières de logements sociaux, entachées par un manque criant de transparence.
- Confusion intentionnelle entre logements municipaux et non réservés, potentiellement au bénéfice d’intérêts privés.
Ces pratiques pourraient relever du pénal : mise en danger délibérée, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêts. Face à ces éléments, nous avons alerté le Parquet National Financier afin que justice soit faite.
La réalité quotidienne des locataires est encore plus sombre. Elle a été décrite encore récemment dans une réunion au Chaperon Vert : moisissures persistantes impactant la santé des familles, plafonds dégradés, absence de suivi sérieux des prestataires par Valdevy et mépris récurrent des interlocuteurs envers les habitants.
Face à ces dérives, la municipalité actuelle préfère le mensonge et la déresponsabilisation, repoussant sans cesse des rénovations indispensables à la sécurité et au confort de vie.
Cerise sur le gâteau ? Les élus de la majorité PCF/LFI/EELV viennent de voter la rénovation d’un nouveau siège luxueux pour Valdevy, coûtant 15 millions d’euros, alors même que les locataires attendent toujours des logements décents.
Face à ce mépris manifeste, nous exigeons un changement radical. Comme d’autres communes l’ont fait, nous proposons de quitter Valdevy si la situation n’est pas immédiatement redressée. Pour nous, les locataires doivent redevenir la priorité absolue.
En mars 2026, faisons ensemble le choix clair d’une gestion juste et transparente. Agissons dès maintenant pour défendre notre bien commun : un logement digne pour tous les Gentilléens !
Par Benoît Crespin
Président du Bien Commun pour Gentilly
Conseiller municipal de Gentilly