Assises, consultations et séances d’autopromotion : peur sur la ville !
Ce n’est pas un hommage à Bébel, ni aux grandes heures du cinéma français. Il s’agit plutôt de mettre des mots sur les différentes initiatives prises par la majorité depuis 2 ans. Elles révèlent bel et bien la peur des communistes et de leurs alliés EELV de perdre leurs mandats.
La dernière initiative en date sont les assises de l’Habitat. Comme aux grandes heures du Parti, la ville était convoquée en salle des fêtes : la diffusion d’un film, les interventions de différents citoyens tout faisait les louanges du logement social et des efforts de la majorité actuelle. A l’occasion, on apprend qu’il y a quand même eu une réunion de préparation et que ces interventions étaient faites sur commande.
Certains ont pu s’étonner de la forte participation mais le pot aux roses a été rapidement révélé quand de nombreux participants se sont interrogés sur l’endroit où avaient lieu les rendez-vous individuels pour leur demande de logement. Une grande partie de l’assistance était présente pour évoquer son cas personnel et pas forcément pour participer à une grand-messe.
En fait, les Gentilléens savent qu’ils s’agissait d’une énième supercherie pour faire semblant “d’écouter”, de “répondre aux interrogations” et de “porter le combat des Gentilléens” tel qu’a pu le rappeler l’omniprésent 1er adjoint, M. Aggoune.
Personne n’est dupe, c’est autant de belles paroles pour masquer l’inaction. La majorité a promis une pause urbaine mais les permis de construire pleuvent et l’on construit bureaux et logements à tour de bras. Ils ont promis la modification du PLU mais la majorité joue la montre pour attendre le PLUI et jouer le statu quo jusqu’en 2025. Ils ont promis la propreté, des commerces, une mosquée, la vidéoprotection, etc mais rien de tout cela n’est lancé au bout de deux ans de mandat. Mais que font-ils ?
Ils jouent leur survie ! Ils ont peur de perdre leur rente et ils font comme des lapins aveuglés dans les phares d’une voiture : tétanisés, aveuglés et incapable d’agir. Pendant ce temps-là, la crise touche durement les Gentilléens.
Alors que ce sont avant tout des militants (et c’est tout à leur honneur), ils multiplient la présence dans la ville, le “contact avec la population” et brossent les électeurs dans le sens du poil pour s’assurer leurs bonnes grâces électorales par leur bonhomie et le copinage.
Cette stratégie est leur seule chance car ils ne peuvent capitaliser sur aucun bilan : les investissements sont au plus bas, les budgets rabotés chaque année, le service à la population toujours plus dégradé et les agents sont en souffrance. Bref, il faut faire diversion et surtout recommencer à dire en boucle : “ce n’est pas de notre faute, c’est l’Etat/la Région/le Département/ l’EPT qui est responsable. Mais la majorité va porter votre combat”.
Avec la crise énergétique, le reste à vivre des Gentilléens baisse chaque mois. Nous leur devons un service public de qualité qui les soutienne dans leur vie au quotidien. Pas une énième soupe idéologique sans lendemain.
Par Benoît Crespin,
Président du groupe Bien Commun pour Gentilly