Sécurité, propreté ou lutte contre la crise : le compte n’y est pas !
Le 4 juillet dernier lors de son discours inaugural la sécurité et la propreté devenaient les priorités du 3ème mandat du Maire, C’est une victoire de l’opposition !
Depuis, la majorité annonce une étude sur la vidéoprotection, fait un numéro spécial propreté de ce journal et soutient les familles avec le doublement de la bourse de rentrée scolaire.
Tout cela reste des effets d’annonce, il y a la réalité : masques en retard, pas de centre de vaccination et des retraités qui souffrent de l’isolement. Finalement rien ne change et l’immobilisme reste la marque de fabrique des communistes.
Sur 47 millions d’euros de budget, à peine 40 000 euros en 2021 sont prévus pour une étude sur la vidéoprotection. Rien pour acheter les caméras ou les installer. Sans parler de l’embauche d’une police municipale. Encore une étude qui va finir dans les placards comme Gentilly 2030, les commerces, Paul Vaillant-Couturier, la couverture du RER ou l’Îlot Paix Reims. Ils étudient beaucoup, concertent très peu et agissent encore moins. A qui profite cette inaction ?
Le meilleur exemple, c’est la propreté. Ils ne cessent de nous dire que les rues sont sales à cause des Gentilléens. C’est aussi stupide que de dire que vous répandez la poussière chez vous avant de faire le ménage. S’il y a des actes isolés d’abandons d’ordures, des dégradations et des incivilités, il faut les constater et les sanctionner : une police municipale est donc indispensable.
Sur la sécurité des Gentilléens, nous ne lâcherons rien. L’urgence est chaque jour plus criante : en 2019, c’est un dealer qui est tué devant l’école Victor Hugo après des semaines de fusillades entre bandes rivales. En 2020, c’est un point de deal important du Chaperon Vert qui est enfin démantelé par la Police Nationale. Le mois dernier, les véhicules personnels d’un maire-adjoint et de sa famille ont brûlé. Pour le moment, l’inaction du maire est criante et cette étude sur la vidéoprotection ne suffit pas. Il faut agir et vite !
Comme à Villejuif, Arcueil ou au Kremlin-Bicêtre, Gentilly doit se doter d’une véritable police municipale, partenaire de la police nationale et présence rassurante au quotidien dans tous les quartiers de la ville. Comme dans les villes autour, la vidéoprotection dissuade, facilite le travail des enquêteurs et la sanction des délinquants.
Enfin, renforcer la sécurité ne veut pas dire l’abandon des politiques sociales. Au contraire, il faut accompagner les jeunes de Gentilly vers l’emploi, faciliter la création d’entreprise ou de commerces et soutenir les plus fragiles. Ils sont nombreux dans cette crise. Malheureusement, cette année, pas un euro de plus pour le CCAS malgré la crise, les subventions aux associations baissent et l’investissement sur la ville est historiquement bas. Les caisses sont vides après tant d’années de mauvaise gestion.
Agir dans l’intérêt de tous, concerter la population et arrêter de chercher des excuses à l’inaction, voilà comment nous pourrons améliorer le quotidien des Gentilléens.
Par Benoît Crespin,
Président du groupe Bien Commun pour Gentilly